Les différents modes de sépulture

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Vous devrez choisir entre l’inhumation et la crémation selon les convictions et les volontés du défunt. L’une et l’autre doivent être effectuées au plus tôt, 24 heures et, au plus tard, 6 jours ouvrables après le décès.

L’inhumation

L’inhumation, ou mise en terre du défunt, exige au préalable des démarches administratives liées au décès.

L’inhumation au cimetière

L’autorisation d’inhumation dans un cimetière est accordée par le Maire de la commune. Pour être enterré(e) dans une commune, il faut que le défunt soit concerné par l’une des situations suivantes :

  • Y être décédé(e)
  • Y être domicilié(e)
  • Y avoir une sépulture familiale
  • Y être inscrit(e) sur les listes électorales (pour les Français établis hors de France)

Il faut également présenter un certificat de décès ainsi qu’un permis d’inhumer et posséder une concession dans le cimetière.
La sépulture est aménagée dans le respect du règlement du cimetière et selon les volontés du défunt ou à défaut, selon le choix de l’organisateur des obsèques.

L’inhumation dans une propriété privée

Cette démarche est permise avec une autorisation préfectorale et sous certaines conditions : notamment en fonction de la géologie de la propriété et de son éloignement des autres habitations.

Il est aussi possible d’inhumer une urne funéraire.

La crémation

la crémation, ou réduction du corps en cendres, nécessite des autorisations administratives comme celle du Maire de la commune où a eu lieu le décès.

Selon le choix du défunt, ou de la famille s’il n’a pas exprimé de souhaits particuliers, les cendres sont recueillies dans une urne après la crémation et peuvent être :

  • Inhumées dans une sépulture ; dans un cavurne (monument spéciale pour urne, possibilité de mettre jusqu’à 4 urnes)
  • Scellées sur un monument funéraire ;
  • Déposées dans un columbarium destiné à recevoir les urnes funéraires ;
  • Dispersées dans le jardin du souvenir dans les cimetières ;
  • Dispersées en pleine nature sous la condition d’une déclaration à la Mairie de naissance du défunt mentionnant le lieu de dispersion des cendres et que la dispersion ne s’effectue pas dans un lieu public, un fleuve ou une rivière.

Depuis décembre 2008, la conservation d’une urne funéraire dans une propriété privée ou le partage des cendres entre différents membres de la famille ne sont plus autorisés.